Plus d'amour s'il te plaît!

En ce mois de la Saint-Valentin, alors que l'on célèbre la passion et l'union en Espagne, le site Eu sem Fronteiras m'a invité à écrire sur ce thème sublime et divin : aimer!

Il serait délicieux de retranscrire dans les prochaines lignes de doux mots de tendresse pour célébrer des sentiments bons et célestes, mais malheureusement, plus qu'éprouver l'amour, le mois de juin est marqué par le manque d'amour.

Pour l'intolérance des différences, pour les jugements et condamnations sans but et, définitivement, pour le manque de respect envers notre prochain.



Je ne sais pas si tu connais la chanson "Petits oiseaux", d'Emicida, enregistré avec la participation de Vanessa da Mata. Ce n'est peut-être pas un style musical qui plaît à tout le monde, mais lors de mes pérégrinations, le cœur brisé de drames devenus monnaie courante à notre époque, j'utiliserai des extraits de ces paroles très actuelles pour illustrer mon texte sincère sur l'AMOUR.   

Abandonné de vols fatigants
Compliqué et réfléchi
Meurtri après tant de tamis
Armé de nos motivations
boudeur, réfléchi
Et te donner des anti-dépresseurs
À l'étroit entre les disques et les livres
inoffensif

Le soleil sortira-t-il pour un meilleur vol
J'attendrai, peut-être au printemps
Le ciel se dégage et la chaleur arrive
Ce qu'il reste de nous et ce qui était autrefois
S'effondrer, la planète tourne, tant de mensonges
Augmente la colère de la victime muette
La page se tourne, le saint délire, alors on devient fou
Et au milieu de tout ça
Là mec 

Petits oiseaux
Libre de voler prêt
trouver un nid
Même si c'est sur la poitrine de l'autre
Petits oiseaux
Libre de voler prêt
trouver un nid
Même si c'est sur la poitrine de l'autre



Babylone est grise et néon je sais
Mon meilleur ami a été le son, ok
Tant de karma me rappelle Armageddon, j'ai prié
Je cherche une nouvelle vie comme l'échographie, j'ai trouvé
Les villes sont des villages morts, défi absurde
Concours en vain, que personne ne gagne
Pense à une fourmilière, c'est mauvais
Quand les gens se transforment en choses, les têtes se transforment en marches

Dans le pied que les choses vont, déjà
Fou, dans peu de temps, y'a même plus de bois pour le cercueil
C'était du brouillard, aujourd'hui c'est la pollution
L'asphalte chaud brûle vos pieds au sol
Voitures à profusion, confusion
L'eau en pénurie, bien à notre tour
Donc il n'y a même plus les cafards
Les injustes font des lois, et que reste-t-il de la loi ?
Choisissez quel poison vous tue
Parce que nous sommes comme

Petits oiseaux
Libre de voler prêt
trouver un nid
Même si c'est sur la poitrine de l'autre

Des chansons et des poèmes dépeignent le chaos de nos jours.

Au pays de la magie, Orlando, en l'espace de quelques jours, un jeune homme DÉCIDE que 50 êtres humains, avec les mêmes droits que lui, ne devraient pas VIVRE parce qu'ils ont une option sexuelle différente, tout en profitant de moments heureux dans une boîte de nuit en Floride.

Dans ce même monde enchanté, où les familles recherchent le sourire et l'amusement, un père et une mère vivent la plus grande tragédie de leur vie, lorsque, par un accident tout à fait inhabituel, son fils de deux ans est traîné par un alligator et se noie dans un magnifique lac d'un Disney Resort. Alors que ce que ces parents méritaient étaient des prières et de la compassion pour leur douleur, pour leur perte irréparable, qu'ont-ils gagné ? Accusations, manque de respect, condamnations et insultes d'autres mères et pères qui se croient parfaits, dans un monde virtuel médiocre, qui frise la folie.



Aujourd'hui, nous vivons dans un monde sans amour, sans souci, sans affection, sans câlins, sans respect, sans vérité !

Plus d'amour s'il te plaît!

Alors que des centaines de mères parviennent à s'unir et à descendre dans la rue, contre la culture du viol, revendiquant leur droit à allaiter ou à avoir un accouchement normal, sommes-nous incapables d'accepter les différences ? Accepter les choix de l'autre ? Respecter une autre voie ? Ou même comprendre un accident ? C'est vrai?

On juge et on condamne l'autre sans connaître son histoire, sans même connaître son nom. Nous nous cachons derrière des images joyeuses sur Facebook pour mieux paraître que nous ne sommes, pour essayer de croire que nous sommes parfaits, ce qui, en fait, nous mourrons et renaîtrons sans atteindre cette perfection utopique.

Ce qui manque au monde, c'est plus de spiritualité, plus de dévotion à notre vérité. Nous oublions que nous sommes une essence divine unique, dont nous devrions être reconnaissants quotidiennement pour le don de la vie et la mission que nous devons accomplir sur terre.

Pendant ce temps, nous nous cachons derrière des masques, croyant que nous luttons contre l'injustice et la corruption, sans même nous lever de notre chaise et tendre la main à quelqu'un dans le besoin.

Nous nous corrompons transformer les gens en choses….

C'est comme le dit la chanson, il y a des anti dépresseurs pour nourrir les cœurs froids et solitaires de cette nouvelle société, les têtes se transforment en marches pour ceux qui ne se tournent vers l'autre que pour tirer un avantage ou obtenir un avantage.

Sinon pour le monde, sinon pour ceux qu'on ne connaît pas, alors pour nos enfants !!!! Quel exemple leur laisserons-nous ? Quel héritage émotionnel transmettons-nous à notre avenir ?



Nous sommes littéralement à l'abri de ce sentiment qui fait avancer l'humanité, l'AMOUR. Sans elle, nous ne trouvons pas de nid, nous ne développons pas notre liberté, nous ne trouvons pas notre moi unique.

L'être humain ne peut oublier son pouvoir et sa force d'exister, s'il ne laisse pas derrière lui sa haine et son amertume, il vivra toujours en prison.

Saint Augustin disait que LE MAUVAIS EST L'ABSENCE DE BIEN, alors, je propose, regardons profondément, au fond de nos cœurs et sauvons ce pur bien, en le transformant en actions, en charité, en compassion, en pardon, en joie, en dévotion, en gratitude.

Ce n'est qu'alors que nous pourrons transformer le monde en un grand nid pour nous tous, simples oiseaux !
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