La pandémie a déjà terminé une année dans nos vies, nous obligeant à repenser l'avenir de la société, de l'environnement et de ce que sera la vie à partir de maintenant.
Empêchés de visiter, étreindre et embrasser nos parents et amis, restreints dans notre droit d'aller et venir, cloîtrés dans nos propres maisons, nous avons passé un peu plus d'un an pratiquement isolés les uns des autres. De cette façon, nous avons été contraints de suivre des protocoles de distanciation sociale, en plus de prendre soin de prévenir une éventuelle contagion.
Dans les premières semaines de la pandémie, nous avons vu de nombreuses scènes de solidarité et d'espoir à travers le monde sur les réseaux sociaux. Au fil du temps, ces scènes se sont raréfiées, comme si le décor avait été absorbé et considéré comme le paysage habituel.
Beaucoup ont dû continuer à travailler à l'extérieur de chez eux et à s'exposer, en raison de la nature de leur travail ou du manque d'autres opportunités qui leur permettraient de travailler à distance. Beaucoup d'autres ont pu continuer leur vie, y compris en gardant leur emploi, depuis leur propre maison.
Comme dans une sorte d'exil du monde extérieur, nous nous sommes étrangement retrouvés prisonniers dans nos propres maisons.
Nous suivons les nouvelles du monde de l'intérieur de notre maison, appréhendés par tant de faits sans espoir. Des sentiments tels que la tristesse, l'angoisse et le désespoir ont frappé à la porte de beaucoup, apportant une vague de dépression sans même que nous puissions calculer combien de temps nous aurions à y faire face.
Et de nouvelles expressions et questions ont émergé :
« La nouvelle normalité » ou à quoi ressemblera le monde post-pandémique ?, entre autres.
La Kabbale enseigne qu'il ne nous est pas donné de deviner à quoi ressemblera l'avenir, mais que nous pouvons le construire. Nous devons paver la route où nous voulons aller avec nos choix.
Au milieu de tant de douleur et de souffrance, d'incertitudes et de tristesse, au lieu de chercher des réponses en regardant avec nostalgie par les fenêtres, nous devrions nous tourner vers l'intérieur. C'est en nous, et non en dehors de nous, que résident les réponses à nos propres questions.
Notre âme est constituée de l'essence divine qui vibre à la fréquence de l'amour inconditionnel. Chaque fois que nous aimons notre prochain, nous réveillons l'âme de celui qui reçoit, ainsi nos âmes se mettent au diapason du partage, qui est l'amour inconditionnel en action.
Si nous observons que dans la nature il y a un flux parfait entre le partage et la réception, nous nous rendrons également compte que seule la race humaine, par égoïsme, pour la plupart, ne parvient pas à rechercher cet équilibre.
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Au lieu de nations s'unissant à la recherche d'un remède ou d'un traitement, nous assistons à une course aux vaccins, à un différend autour de fausses nouvelles à des fins politiques et financières.
Si nous apprenons à partager inconditionnellement et à recevoir sans la présence de l'ego, nous aurons retrouvé notre position sacrée dans l'équilibre de la nature.
Notre âme abrite un vaste Univers, la plupart du temps, encore à explorer.
