A travers les âges, il y a toujours eu des hommes et des femmes à la recherche de réponses que les religions n'offraient pas. Ces chercheurs étaient souvent marginalisés parce qu'ils ne se conformaient pas à la façon dont les religions traitaient certains problèmes, ils ont donc trouvé d'autres moyens de voir le sens de leurs problèmes plus profonds.
Ils doutaient des prétentions imposées par les chefs religieux et, par conséquent, doutaient de leur autorité. Ces chercheurs croyaient au libre arbitre, tandis que les religions parlaient de salut ou de châtiment, de paradis et d'enfer. La grande majorité, par peur ou par dévotion, est restée fidèle aux dogmes religieux, mais il y avait ceux qui croyaient en d'autres voies pour atteindre Dieu.
Les alchimistes cherchaient des réponses en travaillant cachés dans leur laboratoire, où ils cherchaient, entre autres, à transformer le plomb en or.
À la lumière de la Kabbale, le plomb représente la densité du monde matériel, tandis que l'or signifie la préciosité, l'éclat et la valeur incommensurable de la sphère spirituelle.
La quête des alchimistes symbolise le chemin que nous pouvons tous emprunter pour élever notre niveau de conscience, par la pratique du travail spirituel.
Tout comme le feu brille et transforme le métal, les défis quotidiens que nous traversons nous affinent, nous polissent jusqu'à ce que nous élevions notre conscience.
De nombreux chercheurs ont été persécutés et brûlés, accusés de pratiquer la sorcellerie.
Les kabbalistes du passé et leurs étudiants ont également été marginalisés alors qu'ils concentraient leurs études sur des niveaux moins évidents de l'Écriture en plus d'autres documents. Ils ont parlé du pouvoir de l'esprit sur la matière, des réincarnations, des influences des corps célestes sur les hommes et la nature, ont récité des formules pour élever leur niveau de conscience et ont donné de nouvelles interprétations aux passages de l'Ancien Testament, considérés comme une hérésie.
La Kabbale a résisté aux âges, mais jusqu'à récemment son étude était le privilège de quelques élus, qui devaient être des hommes, âgés de plus de 40 ans, rabbins ou versés dans la Loi, et encore soumis au jugement, souvent subjectif, d'une partie de leur maîtres (bien que la Kabbale enseigne à ne pas juger).
À partir des années 70, la sagesse de la Kabbale a entamé un processus d'ouverture irréversible, permettant heureusement à des hommes, des femmes et des enfants de toutes origines, races et croyances de bénéficier de ses enseignements anciens et précieux.
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Si la Kabbale a aussi été classée dans la sorcellerie, le mysticisme ou l'étude du hasard et la connaissance du Mal, elle a des points communs avec les chercheurs qui ont été brûlés aux bûchers du passé.
Le mot même "Abracadabra" dérive de l'hébreu, signifiant "je crée comme je parle", en allusion à la puissance des mots prononcés.
Si auparavant la lueur des feux de joie éclairait les nuits comme un avertissement, aujourd'hui nous pouvons montrer la lumière de notre âme comme un signe d'élévation spirituelle.
