Le travail qui fait bonne compagnie

    Chacun semble rechercher une relation agréable, de partenariat et de camaraderie en rapport avec ses propres goûts et manières d'être. Cependant, il existe certains obstacles pour que cela se produise avec la plupart des gens. Qu'il s'agisse de raisons personnelles, sociales ou familiales, l'individu se retrouve entouré de forces, disons-le ainsi, qu'il ignore ou domine très peu.

    Le premier obstacle, mais pas nécessairement le plus important, est la concurrence entre pairs. Cela se produit de plusieurs manières, certaines voilées. C'est peut-être la différence d'âge qui motive le litige, la différence financière compte aussi beaucoup, la formation professionnelle et même personnelle, les différents niveaux d'études ou les questions de genre. Autrement dit, ce sont des points réels et significatifs qui sont là, entre les deux, générant de la méfiance, de l'inconfort et de l'insécurité.



    Pour surmonter ces mésaventures, il est nécessaire de faire un examen détaillé de nos intentions dans la relation. Oui, c'est nous qui devrions réfléchir au sujet qui nous dérange le plus, car blâmer l'autre n'éliminera pas aussi facilement la différence provocatrice. Quelles sont mes intentions dans cette relation ? Qu'est-ce que j'attends de l'autre ? Comment je me vois dans deux, trois ans avec cette personne ? A partir d'une question comme celle-ci, il est possible d'évaluer ce qui vaut la peine d'être compris et d'accepter ce qui vaut la peine d'être évoqué avec plus de précision pour un éventuel changement. Mais laissez-moi vous dire que le changement commence généralement par nous. L'autre c'est l'autre, quelqu'un qu'on connaît peu à peu, avec respect et attention. En fait, nous aussi.

    Un autre aspect très courant est le manque de transparence dans la relation. Le couple crée un mode de fonctionnement si particulier et si stable qu'il ne se rend pas compte à quel point il est devenu rigide, sans s'ouvrir aux nouveautés, à la joie et aux conversations franches. C'est la peur du changement qui alimente ce comportement. Nous pensons que nous avons déjà trouvé le type de relation idéal et que c'est déjà très bien, car il y a tellement de gens seuls là-bas…



    Cette pensée nourrit une fausse idée que tout va bien, que rien de mal n'arrivera. C'est un accommodement et un échec de la communication. Le mal, en fait, est déjà en train de se produire ! Les conversations sont automatiques, les contacts sont déjà devenus routiniers (rien contre une bonne routine), mais la vérité du cœur est laissée de côté. Il en résulte un refroidissement de la relation, de la méfiance et parfois même la recherche de relations compensatoires.

    Le travail qui fait bonne compagnie

    La vérité doit être le troisième élément de la relation, celui qui le nourrit et le transforme chaque fois que nécessaire. Vivre sans vérité rend le couple vide de sentiments, indifférent aux besoins de l'autre et incapable de s'exprimer avec sincérité et beauté. Il faut chercher la meilleure façon de le dire et de le vivre car Divaldo Franco, orateur spirite, a dit un jour que la vérité est comme un diamant, mais si on la jette à la figure, ce n'est rien de plus qu'une pierre, il doit d'abord être plongé dans un velours pour ensuite le présenter.

    Cette capacité de délicatesse avec l'autre est à construire au quotidien, en passant avant tout par la délicatesse avec soi-même.

    Et nous arrivons au troisième point : la délicatesse. Que se passe-t-il avec l'humanité ? Le manque de gentillesse est devenu un fléau, une maladie. Les êtres humains aimables que nous rencontrons en cours de route sont rares et nombreux sont ceux qui trouvent nos manières polies étranges.

    Au bureau, je vois des hommes qui commentent ne pas trouver de compagnons qui acceptent d'être pris en charge, car ils prétendent bientôt qu'il s'agit de « domination masculine », ce qui ne devrait pas être sincère. Il y a aussi des femmes qui se plaignent de la grossièreté des hommes. Dans les rencontres entre personnes, beaucoup de jeunes débutent déjà avec une pointe de froideur et un manque d'éducation surprenant. Et je ne parle pas d'un groupe social en particulier, mais de générations qui ont déjà commencé leurs relations avec les pires modèles.



    Quelle est la solution? je pense que nous ne pouvons pas nous empêcher de revoir nos relations, d'abord, pour les rendre plus accueillants, nourrissants et porteurs de sens à tous les niveaux, du moins à ceux que nous pouvons. Réfléchir à tout cela est d'une importance primordiale pour nous, mais aussi pour ceux qui nous copient. Et il y en a beaucoup. Même ceux qui n'ont pas d'enfants leur apprennent quelque chose sur les relations, car le ton des conversations, la joie du contact, la façon dont nous gérons l'intimité, tout se reflète dans le comportement de ceux qui nous entourent.

    Enfin, choisir de bien vivre, sans compétition, sans mensonge et sans grossièreté fait de nous de meilleures personnes, dignes du reflet dans le miroir. Remplir la vie de collaboration, de vérité et de délicatesse rend tout plus léger, plus savoureux et plus amusant. Et tout cela en bonne compagnie.



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