Est-ce que j'existe parce que je pense ou est-ce que je pense parce que j'existe ?

« Je pense, donc je suis Â» est une phrase emblĂ©matique du philosophe français RenĂ© Descartes, qui a marquĂ© la vision du mouvement des LumiĂšres, plaçant la raison humaine comme la seule forme d'existence.

La libertĂ© d'expression n'a jamais Ă©tĂ© aussi grande ouverte, et en mĂȘme temps, le doigt des autres est toujours pointĂ© vers votre visage et le mien Ă  cause de cette libre pensĂ©e.

Les gens se sentent encouragĂ©s Ă  avoir une opinion, que ce soit dans la sphĂšre politique, religieuse, socioculturelle, mais l'intolĂ©rance continue de sĂ©parer chacun de nous dans des bulles avec des Ă©tiquettes, mĂȘme ainsi, nous pouvons voir l'autre en transparence comme un semblable Ă  un stade d'Ă©volution diffĂ©rent .



Je ne dirais jamais plus petit et je ne risquerais pas non plus de dire meilleur que le mien.

Moi qui réfléchis beaucoup, j'ai beaucoup de mal à ne pas lùcher ma langue quand je pense avoir raison. Je sors devant le peloton, agitant des drapeaux, faisant des pirouettes, exultant comme une pom-pom girl, pleine de raison.

Et je le fais plus pour les sans-voix que pour moi-mĂȘme.

Parfois, je suis encouragé par des gens qui pensent comme moi, mais par précaution ils préfÚrent ne pas parler.

Ils font juste de petits sauts discrets et applaudissent quelques fois. Mais ils s'éloignent rapidement lorsqu'ils sont observés dans leur discours.

Puis j'entends des pas lĂ©gers derriĂšre moi et rĂ©alise que je les empĂȘche d'avancer sans se faire remarquer.

Et voilĂ  que je recommence Ă  ouvrir le jeu, Ă  montrer mes cartes sans bluffer, car je crois Ă  la libre expression de l'ĂȘtre.

Et dans certaines situations, je ne le nie pas, je finis par me retirer par la mĂȘme peur d'ĂȘtre jugĂ©.


Si vous verbalisez tout ce Ă  quoi vous pensez, assurez-vous de ne pas recevoir les applaudissements attendus. Et soyez fort pour y faire face.

La libre pensée à son origine, aprÚs avoir été livrée à l'appréciation de tous, se soumet à la critique des autres.


Nous sommes bombardés de pensées, les nÎtres et collectives.

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Les pensées sont lancées sur les réseaux sociaux, elles se transforment en vérités ou en mensonges dans des textes ou des slogans rapides.

Ce sont des flots de mots parlĂ©s ou Ă©crits, de sources connues, inconnues ou cachĂ©es. Les cachĂ©s, probablement, par la lĂąchetĂ© de l'auteur lui-mĂȘme.

Comme de rapides messagers de lumiÚre ou de lents écrans de fumée, ils atteignent des distances incommensurables.

Et en libre penseur, je dis plus : elles retournent par ondes invisibles vers la source qui les émet, en accord avec l'intention du sujet, au point de départ.

C'est de la loi universelle : pensĂ©e libĂ©rĂ©e, mĂ©fiez-vous ! Le but peut ĂȘtre atteint.

Et malheur Ă  nous, innocents, si, dans un moment d'inattention, nous nous laissons paralyser par cet enchevĂȘtrement d'idĂ©es qui ne sont pas les nĂŽtres, par les pensĂ©es des autres, fantasquement formatĂ©es sans se soucier des effets qu'elles peuvent avoir sur des esprits moins pensants. .

Jugements, conseils, astuces ennuyeuses, bonnes directives, discours de haine et d'amour, nous sommes bombardés par une légion de penseurs qui se battent pour des idées et des idéaux.

Ils dĂ©fendent des positions comme si leur existence mĂȘme en dĂ©pendait, mais ils ne respectent pas toujours la diversitĂ© des opinions et les diffĂ©rents.


Penser et s'exprimer librement est la plus grande garantie que nous ayons de notre valeur humaine.

C'est dans la DĂ©claration universelle des droits de l'homme et c'est trĂšs clair : c'est un droit de penser !

Est-ce que j'existe parce que je pense ou est-ce que je pense parce que j'existe ?

Dites-moi, honnĂȘtement : mĂȘme en ayant le droit, combien de pensĂ©es indignes avons-nous eues ? Tordu et laid. Rares sont ceux qui ne l'Ă©taient pas !

J'essaie de sortir le mien de ma tĂȘte en changeant le centre d'attention.


Et j'ai aussi appris quelque chose de vraiment cool d'un psychologue quand j'ai eu un trouble panique : écrivez vos pires pensées, chacune sur un petit morceau de papier, pliez-les et mettez-les dans la poche de votre pantalon ou votre sac à main.

Je l'ai fait. Je l'ai mis dans mon sac car je portais une jupe. Ou est-ce que je l'ai mis dans ma poche parce que je n'avais pas de sac ? De toute façon.

Cela semble idiot, m'a-t-elle dit, mais regardez maintenant oĂč ils sont, pliĂ©s, rangĂ©s et non plus dans votre tĂȘte.

J'utilise encore cette technique quand mon cerveau commence à se liquéfier !


Il appartient à chacun de faire un nettoyage mental et aussi de comprendre que les pensées sont des pensées, pas nécessairement des faits.


Et pour finir autant de #pensamentomeu, regardez la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à l'article XVIII : "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion". Ce qui est différent de la liberté d'expression.

Maintenant que mes pensĂ©es sont sorties, vous ĂȘtes libre de mettre vos pensĂ©es dans les commentaires !

Des cĂąlins abordables !

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