![Demander pourquoi?](/images/posts/c1dbec77ef826cb689953e68a8f5b22a-0.jpg)
Lors d'une formation au coaching, une des premiÚres choses que l'on apprend est de ne pas se poser la question « pourquoi ? ».
La raison en est que cette question porte généralement un jugement, et elle peut faire sortir la cliente de la condition de collaboration, dans laquelle elle s'analysera et à partir de là , elle pourra avoir un aperçu et entrer dans une légitime défense.
Dans ce processus, chaque semaine, la cliente Ă©tablit elle-mĂȘme les actions qu'elle s'engagera Ă prendre pour se rapprocher de son objectif. Disons que vous ĂȘtes le client et que vous n'avez pas effectuĂ© l'une des tĂąches. Si je demande "pourquoi ?", tout ce que j'obtiens est une contraction - personne ne veut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme paresseux, non engagĂ©.
Cependant, quand je demande : « Qu'avez-vous appris en ne faisant pas cette action ? », je trouve souvent que cet objectif n'a plus autant de sens pour la personne Ă ce stade du processus. Peut-ĂȘtre a-t-elle Ă©tĂ© poussĂ©e Ă poursuivre cet objectif par une convention sociĂ©tale, par exemple, et ne pas agir a apportĂ© la clartĂ© nĂ©cessaire. Dans ce cas, il y a extension.
Dr. Ken Berry, dans la vidĂ©o «Lies My Doctor Told Me», dit: «Quand quelqu'un demande:« Pourquoi faites-vous cela?», il n'est pas prĂȘt Ă Ă©couter. Il sera prĂȘt quand il demandera 'comment' ».
Dans la connaissance de soi, cependant, la question « pourquoi ? » cela peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lateur. Et cela devient encore plus profond lorsqu'il est fait trois fois, comme le dit Byron Katie, crĂ©ateur de "The Work".
Katie utilise cinq questions fondamentales dans cette mĂ©thode pour aller au cĆur de tout problĂšme qui dĂ©range la personne en face d'elle. Parfois, cependant, pour obtenir un meilleur rĂ©sultat, afin que la rĂ©ponse ne soit pas quelque chose que la personne a l'habitude de dire, elle utilise « pourquoi » trois fois.
Si je demande, "Pourquoi ne te sens-tu pas heureux?" et vous rĂ©pondez « parce que je n'aime pas vivre ici », on arrive Ă la surface du problĂšme. Si je demande « pourquoi » une fois de plus, nous pourrions constater que vous vous sentez seul. La troisiĂšme fois, des choses comme le rĂȘve ou une carriĂšre Ă©panouissante que l'on met de cĂŽtĂ© pour dĂ©mĂ©nager ici, peut-ĂȘtre pour s'occuper d'un membre malade de la famille, ou Ă cause d'un mariage, et c'est lĂ que ça ressort qu'au fond vient la tristesse.
Glennon Doyle, dans le livre « Untamed », pose une question qui a beaucoup Ă voir avec cela : « Quel est le dĂ©sir derriĂšre le dĂ©sir ? Repos? Paix?" On peut remplacer le mot dĂ©sir par « problĂšme », par « agacement » ou par « rĂȘve ».
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Ce que cela fait pour nous, c'est que peu Ă peu nous cessons de blĂąmer l'extĂ©rieur pour ce qui nous arrive, et allons de plus en plus Ă l'endroit oĂč se trouvent toutes les rĂ©ponses et solutions : l'intĂ©rieur, le cĆur. Plus nous en saurons sur cet endroit, moins ce qui se passe Ă l'extĂ©rieur de nous nous Ă©branlera et nous pourrons travailler Ă atteindre une stabilitĂ© qui nous accompagnera partout oĂč nous irons.
Si vous voulez un exemple de la façon dont j'ai utilisé cela dans ma propre vie, consultez cet article.